e navire prend de la vitesse, j’entends le sifflement de l’air auquel se mêle le chant divin des trois Sirènes.
Béa
Arielle
Marianne
Jamais aucun navire n'est passé sans s'arrêter
Comme cela, chacun repart rempli de savoirs
Grâce à notre doux chant...
ais il s’éloigne. Je veux le rattraper. Je tends tous mes muscles pour tenter de me libérer, je hurle, supplie qu’on vienne me délivrer, j’ordonne qu’on suive ce chant. N’étant pas écouté, je me démène tant et si bien que mes liens se relâchent. Un de mes hommes parmi les plus fidèles vient les resserrer. Je l’insulte, je lui crache à la figure.